...La furie
 

Cliquer pour aller à la page


Cliquer pour atteindre la page

Cliquer pour aller à la page

Cliquer pour aller à la page
Les attentats
La furie
Les prêtres
La maison Roseau
La fin du massacre
Les témoignages
L'annonce
Les funérailles

Cliquer pour aller à la page

Cliquer pour atteindre la page

La furie allemande va durer environ deux heures, entre le début des coups de feu vers 23h15 et les coups de sifflet stoppant les exécutions peu après une heure du matin.

Les premiers à subir la furie des nazis sont le chef de gare Victor Carré et Elie Derache, employé à la gare (Carré à gauche et Derache à droite sur la photo)

Après avoir été battus, un officier allemand ordonne de leur tirer une rafale de mitraillette. Elie Derache échappe miraculeusement aux rafales tandis que Victor Carré est touché à la cuisse gauche.

Sous les ordres du lieutenant Hauck, commandant le convoi, les soldats partent dans la ville à partir du Quennelet, lieu où le train s'est arrêté. Aucune inquiétude encore...On ne peut imaginer l'horreur qui va suivre.

Jamais, avant Ascq, la furie allemande ne s'est répandue de manière aussi sanguinaire. Dans l'histoire tragique de cette guerre, Ascq est le premier village martyr.

"Arbeit Bahnhof" (travail sur les voies) crient les soldats allemands en embarquant les hommes de tous âges. "Dans une heure, votre mari sera de retour" entendent certaines épouses.

C'est la rue de la Gare qui souffrit, l'une des premières, des brutalités de l'ennemi déchaîné...Les portes des maisons étaient défoncées, les vitres brisées.

Treize autres rues reçurent la visite de ces brutes déchaînées.

  Avril 2004 / SHE / Villeneuve d'Ascq