Sous
les ordres du lieutenant Hauck, commandant le convoi, les
soldats partent dans la ville à partir du Quennelet, lieu
où le train s'est arrêté. Aucune inquiétude
encore...On ne peut imaginer l'horreur qui va suivre.
Jamais,
avant Ascq, la furie allemande ne s'est répandue de manière
aussi sanguinaire.
Dans l'histoire tragique de cette guerre, Ascq est le premier
village martyr.
"Arbeit
Bahnhof" (travail sur les voies) crient les soldats
allemands en embarquant les hommes de tous âges. "Dans
une heure, votre mari sera de retour"
entendent certaines épouses.
C'est
la rue de la Gare qui
souffrit, l'une des premières, des brutalités
de l'ennemi déchaîné...Les portes
des maisons étaient défoncées,
les vitres brisées.
Treize
autres rues reçurent la visite de ces brutes déchaînées.
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