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Des ascquois présents à l'époque du drame ont encore le souvenir très vivace de cette tragédie. De Léon Chuffart, 35 ans à l'époque, qui, pourtant reçut le coup de grâce et a survécu, à Paul Vandevoorde, 17ans à l'époque, qui faisait partie du dernier groupe.

Ces personnes ont donné leur témoignage à la presse locale dont nous reprenons quelques extraits.

A l'époque, Léon Chuffart était très actif au village, avec Gaston Baratte. Il s'occupait notamment de la soupe populaire.

"Quand on est passé par là, on ne peut vivre sans cesser d'y penser" explique-t-il.

Il raconte sa première rencontre avec un officier allemand qui venait de taper dans la porte et casser une vitre, lui disant "si, dans dix minutes nous ne trouvons pas les bandits, nous prenons tous les hommes."

Quelques minutes plus tard, des allemands refaisaient leur apparition et l'emmenait ainsi que son frère, Louis Desrumeaux, qui, lui n'échappera pas à la mort.

Et c'est son frère, qui en s'écroulant, atteint par une rafale, le fit tomber et le sauva. Le coup de grâce n'atteint que son cuir chevelu.

Paul Vandevoorde, 17ans, faisait partie du dernier peloton. Il se rappelle de l'avant-dernier wagon du convoi, wagon plat sur lequel était mise en batterie une mitrailleuse. Il dût se placer devant le dernier wagon. C'est alors que des sifflets retentirent et que la gestapo arriva le sauvant ainsi que le reste de son groupe. Mais un dernier coup de feu tua net Louis Béghin à ses côtés.

  Avril 2004 / SHE / Villeneuve d'Ascq