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C'est
sous la contrainte de soldats en armes, après un premier
refus, que les médias locaux (le Réveil du
Nord, l'Echo du nord) publient
le 3
Avril "l'avis"
allemand du général Bertram, faisant passer les victimes
innocentes pour des terroristes (photo, cliquer pour agrandir).
Le
Réveil du nord contourne la censure en publiant le même jour
en page Ascq Etat-civil, la liste des massacrés.
Le
4 Avril, Radio Paris annonce la nouvelle. Maurice Schumann,
au micro de la BBC le 15 Avril, radio très écoutée en France,
annonce la nouvelle sous le titre |
d'un
"Lidice français", du nom d'une ville de
tchécoslovaquie,
elle aussi durement touchée par les nazis.
Les
mouvements de la résistance et leurs médias annoncent aussi
la nouvelle par voie de tract.
Le
20 Avril, le cardinal Liénart transmet la nouvelle au nonce
apostolique et au pape.
Les
médias retrouveront leur liberté à la libération, et, dès
le 5 septembre 1944, reparaissent normalement.
Fernand
Beurtheret (pour Nord Eclair) et Edouard Catel (pour la Croix
du Nord) relatent alors l'évènement en détail
dans leurs journaux avant de faire éditer leur récit pour
le devoir de mémoire. |