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Ce
dispensaire était destiné à la protection
de la vie à la demande des veuves qui souhaitaient
faire passer un message de paix.
Cet
ensemble du souvenir est inauguré le 9 octobre 1955.
Il est l'oeuvre des architectes Luc et Xavier Arsène-Henry.
La cérémonie débute par un office religieux,
célébré
face au dispensaire, présidé par Monseigneur
Dupont, évêque
auxiliaire de Lille.
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L'homélie,
prononcée par le chanoine Wech revenu à Ascq
après les massacres des abbés Gilleron et Cousin, insiste notamment
sur le gisant figurant sur la stèle, représentant la solitude absolue
de l'homme qui meurt.
"Pour l'incroyant, cette solitude représente la chute dans le
néant. Pour le chrétien, c'est l'évocation de l'âme
immatérielle qui tombe dans la miséricorde du Christ."
L'ensemble
est inauguré par monsieur Benedetti, préfet
du nord.
Un an auparavant, une délégation de villages martyrs s'était
rendue à Buchenwald. Un peu de la cendre des martyrs avait été placée
dans une urne destinée à Ascq. Monsieur Gaillard, de la fédération
des déportés, la plaça sur la stèle afin d'y être
scellée. |